Don d’organes : le taux d’opposition est de 30%
La 11ème Journée nationale de réflexion sur le don d’organes portée par le Gouvernement et l’Agence de la biomédecine s’est déroulée ce mercredi. L’occasion pour Nora Berra, la secrétaire d’état à la santé de faire le point sur la situation du don d’organes en France.
Si de nombreux progrès ont été réalisés au cours des dernières années (l’activité de greffe a augmenté de 47% en 10 ans), il reste encore un long chemin à parcourir. Aujourd’hui 15 600 malades sont dans l’attente d’une greffe.
Pour Nora Berra on ne peut se satisfaire du fait que le taux de donneurs prélevés parmi les donneurs recensés reste stable, d’environ 50% depuis plus de 10 ans; que le taux d’opposition au prélèvement en France soit de l’ordre de 30% et enfin qu’il existe une forte disparité, avec une variation d’un facteur 3 entre les régions dans l’activité de prélèvements et de greffe.
C’est pourquoi elle a décidé que la greffe d’organe devait désormais être une priorité prise en compte dans les schémas interrégionaux d’offre de soins (SIOS) par les responsables régionaux.
Le but : faire en sorte d’ici à 2017 que le taux d’opposition en France passe de 30% à 15%, comme c’est actuellement le cas dans d’autres pays d’Europe.