Y aurait-t-il un "Hadopi"du don d’organes ?
Sous couvert de pédagogie, l’Agence de la biomédecine, organisme gouvernemental chargé d’orchestrer et de promouvoir l’activité des transplantations d’organes (prélèvements et greffes d’organes), élabore un discours public sur les prélèvements d’organes qui ne s’affranchit jamais totalement de la promotion du Don. Or le consentement présumé qui fait, aux yeux de la loi, de chacun de nous un donneur d’organes à son décès, si l’occasion s’en présente, requiert une information : pour qu’il y ait consentement sur un tel sujet, encore faut-il que ce consentement soit éclairé. Remplacer l’information par la promotion sous couvert de pédagogie, c’est priver le consentement [éclairé] présumé de tout fondement éthique. C’est remplacer un consentement éclairé par un consentement présumé, lequel n’est rien d’autre qu’un "consentement à l’insu de son plein gré"!. Petit décryptage ...